Situation technique
Ce mercredi, un système dépressionnaire se positionne au nord des îles Britanniques. Dans son sillage, des dépressions secondaires se forment et se creusent rapidement, alimentées par une anomalie froide d’altitude. Une dépression retient notre attention, celle-ci se creuse rapidement sur l’Atlantique, propulsée sur nos côtes par un jet puissant qui atteint 300 km/h, ce qui laisse craindre le risque de cyclogenèse explosive, avec une pression au sein de la dépression passant de 995 hPa à 975 hPa en seulement 18h !
Évolution prévue
Le vent de sud-ouest se renforce dès mercredi soir sur le littoral sud breton avec entre 70 et 80 km/h. Ces rafales gagnent progressivement en intensité et se propagent à l’ensemble du littoral dans la nuit. Dans les terres, le vent se renforce également pour atteindre 60 à 80 km/h. On surveillera durant la nuit le passage d’un minimum dépressionnaire en Manche.
Jeudi en matinée, le vent gagne en puissance, et s’oriente au secteur ouest puis nord-ouest et atteint régulièrement jusqu’à 100 km/h sur le littoral de la Manche voire 120 km/h sur la Côte de Granit Rose, 100 à 110 km/h en Iroise. Sur les caps et les îles du Finistère et du Morbihan, les rafales sont voisines de 110 à 120 km/h voire 130 km/h.
Dans les terres, les rafales sont souvent comprises entre 80 et 90 km/h, parfois plus.
Le vent atteint son maximum entre 8 h et 15 h puis faiblit très progressivement durant l’après-midi.
Contexte
Survenant en pleine journée et dans un contexte de vacances scolaires où la population est nombreuse dans la région, cette dépression doit être prise au sérieux. Les arbres étant feuillus en cette période de l’année, la prise au vent est plus importante et il faut redouter des chutes de branches ou d’arbres.
Incertitudes
Le creusement, la position et la trajectoire de la dépression responsable de ce coup de vent à fort coup de vent est susceptible d’évoluer.