Le gel tardif représente un risque pour la flore et en particulier pour les cultures du vignoble nantais. Elles seront concernées durant ces deux prochains jours à des épisodes importants de gel.
Des gelées quasi-généralisées
Les deux prochains jours seront marqués par des matinées froides. Le gel va s'inviter et parfois de manière significative sur une grande partie de la Bretagne. Seules les côtes d'Iroise et de la Manche seront à l'écart de ces températures négatives. Le froid est régulier en avril car les masses d'air au niveau des zones tempérées oscillent beaucoup entre l'air froid qui descend d'Arctique et l'air chaud qui commence à remonter des zones subtropicales. Ces périodes sont parfois favorables à des nuits très fraîches à l'origine de températures négatives. Ce qui parfois peut avoir des conséquences tragiques pour la végétation qui en pleine mue entre mars, avril et mai.
Une menace pour le vignoble nantais
C'est à l'est de la Bretagne et surtout à l'est du Pays de Nantes que les nuits seront les plus froides. La température devrait s'abaisser jusqu'à -2 à -3°C voire -4°C localement. Les vignes sont dans le stade de débourrement. C'est l'un des stades phénologique de la vigne. C'est le stade où les bourgeons entament leur feuillaison. C'est un stade important qui ne doit pas être soumis au gel. Le gel peut contraindre les récoltes au printemps lorsqu'il fait effet sur les bourgeons. La vigne peut résister parfois à des températures de -4 à -5°C lorsque la masse d'air est sèche. Lorsque le gel agit sur les bourgeons, il crame les feuilles de la vigne. Ce qui entraîne une perte saisonnière de la vigne. Parfois, des contre-bourgeons viennent masquer les dégâts liés à un gel. Il existe cependant des méthodes pour empêcher les conséquences du gel. Elles sont utiliser dans la viticulture et tendent à se généraliser aux autres cultures.