Le mois de mars risque de s’achever avec des cumuls pluviométriques partout très déficitaires. Les précipitations cumulées du 1er au 21 mars risquent de ne pas évoluer d’ici à la fin du mois en raison de conditions anticycloniques durables. Dans une période où les sous-sols et les nappes phréatiques doivent se recharger en eau, le spectre de la sécheresse pointe déjà…
Si les cumuls mentionnés sur ce graphique restent en l’état, toutes les stations seraient en situation de déficit notable alarmant. En effet, la pluviométrie de janvier a été pour chacune d’elle très déficitaire. Février a enregistré des cumuls également inférieurs partout à la norme (exception faite de Rennes.)
Si l’on s’intéresse aux secteurs les plus concernés dans le temps par les déficits, ceux situés entre le Pays briochin et le nord de l’Ille-et-Vilaine, on s’aperçoit que le manque d’eau n’est pas négligeable. En effet, depuis juillet 2018, il est tombé 450 mm à St Brieuc-Trémuson alors que la norme est de 603 mm. Le déficit sur 9 mois atteint 25% !
Quand on sait que les sécheresses sont liées au déficit des précipitations hivernales (pluies utiles) on peut regarder devant nous avec quelques inquiétudes légitimes.
Sébastien DECAUX