Les cumuls de pluie enregistrés depuis le 1er janvier sont déficitaires sur l’intégralité de la région. Le déficit est plus limité sur le Finistère (en raison des cumuls importants du mois de janvier) mais particulièrement marqué sur le Pays malouin, le Bassin de Rennes, le Centre-Bretagne et les îles morbihannaises.
Depuis la mi-février, les pluies sont assez rares et modestes en quantité. A Lannion ou Saint-Brieuc, il faut remonter à la fin du mois de janvier pour retrouver sur une journée des cumuls supérieurs ou égaux à 10 mm.
Ce type de situation est potentiellement délicat sur le front de la sécheresse car en cas de printemps et d’été secs et chauds, la situation peut rapidement devenir problématique. En effet, au cours de ce début d’année les pluies sont dites efficaces.
En effet, c’est entre la fin de l’automne et le début du printemps que la pluie contribue réellement à alimenter les milieux aquatiques et à recharger les nappes souterraines.
Dès le milieu du printemps, le feuillage des arbres et la végétation sont plus développée, ce qui limite la pénétration des précipitations dans les sols. La chaleur assèche les sols par évaporation.
Lorsque l’on se focalise sur les roses des vents de Brest et de Rennes, on observe une récurrence des flux méridiens depuis le début de l’année 2021 (vent de nord et de sud sur-représentés ) au détriment du flux océanique d’ouest-sud-ouest qui transporte l’air océanique chargé d’humidité.
Les perturbations actives ont été peu nombreuses ces dernières semaines en raison de conditions anticycloniques très fréquentes.
On notera quand même pour cette fin de semaine une perturbation active qui devrait apporter 15 à 30 mm en moyenne.