Ils marquent souvent d'un point de vue global, le début de l'automne, les cyclones tropicaux se produisent en Atlantique entre l'Afrique et le Golfe du Mexique.
Qu'est ce qu'un cyclone ou un ouragan ?
Un cyclone ( ouragan en Atlantique ) est une perturbation qui a pour caractéristique d'avoir une circulation tourbillonnaire. Ayant besoin des eaux chaudes pour s'alimenter, ces dépressions se forment au niveau des tropiques. Ce sont les systèmes les plus puissants du monde. En Atlantique, ces cyclones sont communément nommés des ouragans et sont classés en fonctions de plusieurs critères comme les dégâts, la force du vent et l'état de la mer. Ces dépressions portent un nom dès qu'elles passent au stade de tempête tropicale. C'est à dire que la dépression génère des rafales de 63 à 117 km/h en vent moyen. Pour que ce phénomène se forme, il faut d'abord une forte activité au sein de la zone de convergence intertropicale, une température de l'eau supérieure à 26°C sur 50 cm de profondeur et des vents assez homogènes au sommet des nuages. Le phénomène cyclonique ne peut en revanche pas se trouver à proximité de l'Equateur sous peine de ne pas pouvoir tourbillonner grâce à la force de Coriolis.
Au stade supérieur de la tempête tropicale, les ouragans sont classés grâce à l'échelle de Saffir-Simpson sur une échelle de 1 à 5. Les catégories 3,4 et 5 estiment les ouragans comme majeurs.
Ce qui fait craindre un ouragan, c'est le mur qui entoure son œil. C'est à cet endroit que les vents sont les plus dévastateurs, les pluies les plus catastrophiques et la montée des eaux la plus effective. A l'intérieur de l’œil, les conditions sont paradoxalement d'un calme inquiétant. Elle présage dans tous les cas, une deuxième salve avec un deuxième passage du mur.
Florence va dévaster la côte est des Etats-Unis , Isaac menace les Antilles et Hélène apporte de la chaleur en Europe
En catégorie 4 sur une échelle de 5, l'ouragan Florence se dirige vers la côte est des Etats-Unis. Il faut craindre le pire selon les différents scénarios de prévisions. En effet, les Etats de la Caroline du nord, la Caroline du sud, la Géorgie et la Virginie semblent en ligne de mire d'un phénomène dévastateurs. En plus des rafales de vent qui pourraient être parfois supérieures à 200 km/h sur les côtes, ce sont surtout les très fortes précipitations qu'il faut craindre. On pourrait relever en l'espace de 48 heures, des cumuls de plus de 1000 à 1200 mm, ce qui représente deux ans de pluie à Paris en seulement deux jours. Des inondations dévastatrices sont à craindre puisque les basses pressions provoqueront une marée de tempête qui empêchera l'eau de la pluie de s'évacuer jusqu'à l'océan.
On surveille également attentivement, la tempête tropicale Isaac. Si sa trajectoire est plutôt fiable avec une direction vers les Petites Antilles. La tempête devrait évoluer jusqu'au stade de l'ouragan mais selon les modélisations, il n'est pas prévu d'évolution dans la catégorie des ouragans majeurs à l'inverse de Florence. La Guadeloupe devrait être concernée par des orages et des conditions agitées jeudi. On attend localement des rafales de 90 à 110 km/h sur les côtes Guadeloupéennes avec localement 130 km/h sur les hauteurs. Les pluies devraient être copieuses.
Pour la France métropolitaine, c'est un calme affirmatif qui règne depuis maintenant plusieurs semaines. Loin de l'agitation qui secoue les latitudes sud, nous devrions bénéficier d'un phénomène cyclonique. En effet, l'ouragan Hélène n'aura pas la même trajectoire que tous ces prédécesseurs. Il devrait longer les côtes Africaines avant de trouver des eaux plus froides au niveau des Açores. Ces eaux froides devraient lui faire perdre ses caractéristiques tropicales. Située au large sur l'Atlantique, la dépression Hélène devrait nous apporter une houle notable sur les côtes Européennes mais elle devrait également nous faire parvenir de l'air subtropical et donc de la chaleur. Nous devrions connaître plusieurs jours de chaleur entre dimanche et le milieu de la semaine prochaine. La fiabilité est correcte mais cette prévision demande une confirmation.
