La sécheresse historique de 2022 s’est estompée en toute fin d’année (novembre et décembre) grâce à des pluies régulières qui ont pu pénétrer dans les sols. Ces précipitations nécessaires se sont poursuivies au cours de la première quinzaine de janvier.
Depuis cette amélioration pluvieuse, les conditions sont redevenues très anticycloniques en seconde quinzaine de janvier avec pour conséquences des perturbations qui se sont faites rares et particulièrement affaiblies en s’infiltrant dans un champ de pressions très élevées.
Ainsi, depuis 3 semaines les cumuls de précipitations ont été dérisoires. Sur les deux dernières semaines, on relève seulement 1 à 4 mm sur la Bretagne et certains secteurs n’ont pas été arrosés (0.4 mm à Pontivy).
Le spectre d’une nouvelle sécheresse surgit à nouveau au regard de ces chiffres car nous sommes dans une période cruciale pour la recharge en eau des sols.
Aucune perturbation significative n’est attendue avant le 15 février et les modélisations d’ici à la fin du mois ne sont pas optimistes. C'est ce que nous montre les cartes du modèle européen ECMWF ci-dessous pour les deux prochaines semaines. La semaine prochaine serait déficitaire en précipitations et la dernière semaine serait dans la norme, ce qui laisse présager un déficit important sur le mois.
La norme mensuelle des cumuls de précipitations en février est de 51 mm à Rennes, 64 mm à Saint-Brieuc, 74 mm à Guer, 76mm à Fougères, 82 mm à Lorient, 109 mm à Rostrenen, 115 mm à Quimper, 118 mm à Brest. Nous sommes bien loin de ces moyennes…