Des pressions élevées (conditions anticycloniques) concernent la Bretagne depuis le 20 janvier dernier avec pour conséquence un temps calme et stable avec des précipitations qui se font rares depuis la seconde quinzaine de janvier (les perturbations lorsqu’elles parviennent jusqu’à nous se trouvent affaiblies par le champ de hautes pressions). Ce déficit de précipitations est préoccupant car il intervient dans une période cruciale pour la recharge en eau des sols. La plupart des stations météorologiques de notre réseau relève entre 2 et 10 mm; jusqu'à 10 à 17 mm sur le Kreiz Breizh.
L’anticyclone responsable de cette quasi-absence de pluie s’est renforcé la semaine dernière et encore davantage ce week-end où le baromètre a atteint des valeurs très élevées :1045 hectopascals sur le littoral nord breton.
De telles valeurs sont relativement rares et il fut remonter au 19-20 janvier 2020 pour trouver trace de valeurs plus élevées. Nous avions d’ailleurs battu des records en Bretagne. Le baromètre flirtait avec les 1049 hectopascals.
Si la semaine dernière cet anticyclone dirigeait un faible courant océanique préjudiciable à l’ensoleillement, depuis dimanche après-midi le flux qui a basculé au nord-est nous permet de retrouver un temps plus ensoleillé et plus sec qui s’accompagne d’une bise sensible.
Les modèles de prévisions s'orientent sur un mois de février très déficitaire sur le plan hydrique.