Il faut remonter en janvier pour retrouver un mois avec une anomalie thermique négative. On retrouve également une période plus fraîche en avril. Sinon rien ... ou presque ! Pour ce début du mois de décembre, c'est donc un petit évènement pour renouer avec une certaine fraîcheur.
Le prochain week-end s'annonce doux
Nous restons sous l'influence d'un régime d'ouest perturbé. Même si les pressions atmosphériques augmentent, le temps va rester humide, doux et parfois assez venteux. Le ciel est très nuageux samedi à l'avant une nouvelle perturbation pluvieuse. Le vent se renforcer pour atteindre 60 à 80 km/h. Les maximales sont douces avec 12 à 14°C peut-être même 15°C localement sur les îles d'Iroise. Dimanche, la pluie tombe une grande partie de la journée. C'est une nouvelle fois la douceur qui l'emporte pour cette fête à la grenouille avec 12 à 14°C l'après-midi.
L'entame d'un rafraîchissement la semaine prochaine
Les hautes pressions commencent à agir sur le ciel breton qui devient plus apaisé pour le début de semaine. Quelques averses sont possibles lundi et mardi. Par la suite, un énorme anticyclone se place sur la Sibérie. Il englobe une partie de l'Europe. A la faveur d'un ciel plus lumineux, ce sont les températures minimales qui accusent une baisse dans un premier temps pour se stabiliser à des niveaux de saison. En milieu de semaine, le flux Atlantique se fait repousser par les hautes pressions qui se déplacent plus à l'ouest. L'anticyclone à 1050 hPa sur la Russie pilote une masse d'air continentale forcément plus fraîche en cette saison. Les températures minimales s'abaissent et quelques gelées deviennent possibles en matinée. Les maximales ne parviennent plus à franchir la barre des 10°C dans l'intérieur des terres.
L'hiver assume son statut début décembre
Nous restons sous l'influence des très hautes pressions sur une grande partie de l'Europe pour ces premiers jours de décembre. Le flux continental marqué nous apporte de l'air de plus en plus froid. Les températures s'abaissent sous les normales saisonnières avec des gelées de plus en plus fréquentes. Il est difficile d'être précis pour décrire la couleur du ciel à cette échéance mais le froid semble s'affirmer sans complexe. On ne peut pas exclure un froid plus intense par la suite.
2022 va malgré tout rentrer dans l'histoire !
Même si une période plus froide va s'ouvrir, l'année qui va s'achever sera la plus chaud jamais observée en France. Elle devancera l'année 2020 et l'année 2018. Il faut dire que nous avons battu tous les records avec des périodes longues de douceur chaque mois, des canicules précoces et intenses. La Bretagne n'échappera pas à cette logique.