Au cours de la saison froide (automne/hiver), les anticyclones (pression atmosphérique supérieure à 1015 hectopascals) ne sont pas toujours synonymes de temps ensoleillé. En effet, les hautes pressions agissent comme un couvercle qui piège l’humidité ambiante dans les basses couches de l’atmosphère.
La pression atmosphérique correspond au poids d’une colonne d’air à la surface de la Terre. Elle se mesure avec un baromètre, en hectopascals. En moyenne, au niveau de la mer, elle avoisine les 1015 hPa (1013,25 hPa exactement). Lorsqu’elle est supérieure, on parle de hautes pressions (présence d’un anticyclone) et lorsqu’elle est en-dessous, on évoque les basses pressions (dépression).
Un anticyclone est généralement synonyme de temps calme tandis qu’une dépression provoque des mouvements ascendants synonymes d’instabilité et d’agitation.
Nous sommes dans une configuration anticyclonique ce mardi.
La pression atmosphérique est en nette hausse. On relève à 12h00 : 1030 à 1032 hPa sur la région.
Le temps est calme mais l’ambiance est le plus souvent bien grise. En effet, en automne ou en hiver, observer un ciel plombé du matin au soir par conditions anticycloniques n’est pas paradoxal ! Ceci est particulièrement vrai lorsqu’une perturbation chargée d’air très humide (flux océanique) s’infiltre dans les basses couches de l’atmosphère. De faibles précipitations peuvent être observées (bruines/crachins).
A contrario, en été, les grisailles matinales finissent souvent par de disloquer du fait d’un soleil plus hauts au-dessus de l’horizon. Le rayonnement solaire est alors plus puissant et plus asséchant.
Cette grisaille de basses couches, piégée sous la cloche anticyclonique peut alors durer plusieurs jours (conditions de blocage).
La prévision météo est alors délicate car la dislocation de la couche nuageuse peut être aléatoire et n’est pas toujours très bien appréhendée par les modèles météo.
Un vent continental (plus sec) permet en revanche au soleil de se montrer plus généreux.