Comment se forment les cumulonimbus, roi des nuages ?

-

Dossier - 16/06/2021

Image sans légende

Le risque d’orages est de retour sur l’ouest de la France ce mercredi. Ils seront parfois virulents. Nous assisterons à la formation de cumulonimbus. Ce sont les rois des nuages que l’on rencontre lorsque l’air est très instable.

Ces nuages se développent verticalement et leur sommet peut atteindre les 10 à 15 km d’altitude. A ce niveau altitudinal, la température avoisine les -40°C. Leur processus de formation est le suivant.
Tout commence par des conditions ensoleillées. Sous l’action du soleil, le réchauffement de l’air en surface provoque une ascendance de l’air. En effet, l’air chaud, moins dense que l’air frais s’élève. Cette élévation de l’air est permise et accentuée par la présence de basses pressions. 

L’eau qui est présente à l’état gazeux (vapeur) dans l’atmosphère se condense avec le refroidissement lié à l’altitude et provoque la formation d’un nuage (cumulus) qui va rapidement prendre de l’ampleur.


Le passage de l’état gazeux (vapeur) à l’état liquide ou solide (cristaux de neige, glace) libère alors de l’énergie sous forme de chaleur. Le cumulus continue son ascension, il poursuit son développement pour ressembler à un « choux fleur » que l’on appelle cumulus Congestus.

Celui-ci qui atteint son paroxysme en se développant encore au stade de Cumulonimbus.
Il faut savoir que le refroidissement est moins rapide au sein du nuage (air humide) que dans l’air plus sec qui se trouve en marge.


En effet, dans de l’air sec, la température s’abaisse de 6 à 7°C par palier de 1000 mètres alors que dans le nuage, elle décroît de 4 à 5°C. Voilà pourquoi il monte très haut.

Au cœur du nuages, pluie, vents, neige et grêle tourbillonnent jusqu’à redescendre. Ces particules d’eau et de glace et ces courants qui se frictionnent et s’entrechoquent provoquent l’électrisation des nuages.


Lorsqu’elles se heurtent, les particules lourdes se chargent négativement tandis que les particules légères se chargent positivement.


Les particules sont lourdes pour les grêlons ou les gouttes d’eau et les particules légères pour les cristaux de glace au sommet du nuage. C’est ce différentiel qui provoque des éclairs, la foudre et le tonnerre.

 

Photo Archives/ Meteo-Bretagne

Photo Archives/ Meteo-Bretagne

 

Photo Archives/ Meteo-Bretagne

Écrit par Sébastien DECAUX, publié le 16 juin (dernière actualisation le 16 juin à 9h03)

Les autres actualités météo

Illustration de l'actualité La hausse des températures s'accentue sur l'est de la région !
Prévisions. La hausse des températures s'accentue sur l'est de la région !
20/06/2025

Il a fait 31,1°C à Brest ce vendredi, 32,6°C à Ploumanac'h, 32,9°C à Plouay et Saint-Brieuc mais c'est une...

Illustration de l'actualité La météo de votre samedi 21 juin 2025
Bulletin régional. La météo de votre samedi 21 juin 2025
20/06/2025

Samedi 21 juin 2025 - La chaleur atteint son paroxysme sur l'Est.  - Après une nouvelle nuit tropicale, plus chaude que...

Illustration de l'actualité Vague de chaleur du jeudi 19 au samedi 21 juin.
Intempéries. Vague de chaleur du jeudi 19 au samedi 21 juin.
19/06/2025

Chaleur accablante en journée et nuit tropicale à attendre… - Ce mercredi, les températures maximales ont déjà...

Illustration de l'actualité La météo de votre vendredi 20 juin 2025
Bretagne. La météo de votre vendredi 20 juin 2025
19/06/2025

Vendredi 20 juin 2025 - Chaleur accablante et caniculaire ! - En matinée, le soleil est bien présent, même si au lever...