Les intersaisons que sont le printemps et l’automne sont souvent propices à de fortes amplitudes thermiques dès lors que le ciel est dégagé. Cela signifie que la différence entre la température minimale et la température maximale est importante.
En effet, en cette période de l’année, la durée de la nuit est encore relativement longue. Par absence de nuages, le rayonnement nocturne provoque une déperdition thermique au niveau du sol, synonyme de fraîcheur. En journée (évolution diurne) si le vent est faible, le soleil a un certain pouvoir réchauffant qui permet aux températures de grimper à des niveaux relativement élevés.
Ainsi, l’écart de température observé entre l’aube et le milieu de l’après-midi peut atteindre voire dépasser 15 à 20°C.
C’était le cas à Rennes ce mardi 17 mars. Il a fait 1.3°C au petit matin et 16.3°C au coeur de l'après-midi.
Ces différences sont moins marquées le long des côtes car la proximité de la mer limite la baisse des températures la nuit (mer \"plus chaude\" que l'air par ciel dégagé) et freine le réchauffement en journée (la mer est cette fois-ci plus fraîche que l'air qui s'échauffe rapidement dans les terres). Les brises marines (vent de mer) communiquent d'ailleurs cette fraîcheur à tout le littoral sur une extension de 10 à 15 km dans les terres. D'importants écarts sont ainsi observés entre l'Armor et l'Argoat !
Sébastien DECAUX