Cette canicule de 2019 n'est pas comparable à 2003 en terme du durée puisque en 2003, le phénomène s'était éternisé durablement sur la région à différents degrés en fonction des départements. Mais pourtant, le phénomène rentre bien dans l'histoire contemporaine des relevés météorologiques sur notre péninsule. Et pour cause, c'est la première fois depuis août 2003 que le température s'est élevée au niveau de la grande canicule européenne de 2003 qui était pourtant être la référence en matière de records.
De nombreux records mensuels sont tombés dans les Côtes-d'Armor mais le fait marquant ce sont surtout les records absolus de températures qui sont tombés dans de nombreuses communes d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique. Le symbole de ces records s'illustre à-travers la température relevée à Rennes: 40.1°C. C'est au-dessus de ce que l'on avait relevé au plus fort de la canicule de 2003 et c'est la première fois en Ille-et-Vilaine que la barre des 40°C est dépassée. En Ille-et-Vilaine, le réseau Météo-Bretagne enregistrera même la donnée de 41.1°C à Cesson-Sévigné mais la température n'est pas homologuée de manière officielle. Le record de Bretagne reste donc la propriété de Guer et d'Ancenis avec 41.0°C. A Ancenis, on a longtemps cru que la commune du vignoble nantais allait améliorer son propre record avec une température maximale relevée à 40.7°C lors de cet épisode.
Un épisode qui va s'éterniser pour mercredi et pour jeudi avec des températures encore supérieures à 30°C sur une grande partie de la région et plus de 35°C sont encore relevés dans le pays d'Oust, celui de Brocéliande, en Ille-et-Vilaine et à l'est de la côte de Jade.
Ce pic de chaleur caniculaire n'a pas été durable mais il confirme que celle qui a été qualifiée de \"grande canicule européenne de 2003\" n'est plus exceptionnelle. Elle se rapprochera de plus en plus de la norme estivale.