Quelles sont les dates des gelées les plus tardives en Bretagne ?

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Climatologie - 05/04/2023

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Des gelées en avril cela n’a rien d’exceptionnel. Le célèbre dicton « En avril ne te découvre pas d’un fil » prend tout son sens depuis le début du mois.

Le mois d’avril est généralement un mois sujet à de fortes variations de temps et de températures. Les derniers soubresauts de l’hiver alternent avec les premières pulsions chaudes pré-estivales. Ces fluctuations sont d’ailleurs très caractéristiques des intersaisons (printemps et automne).

Lorsque des masses d’air froid tardives venues du nord de l’Europe survolent notre territoire, que les nuits sont étoilées, sans vent, le rayonnement nocturne peut faire chuter les températures sous la barre des 0°C.

Si dès la fin mars, ou au plus tard après la première quinzaine d’avril, les gelées épargnent les îles, le reste de la région peut connaître des gelées très tardives :

  •  -0.1°C à Brest-Guipavas le 6 mai 2019
  •  -0.6°C à Lorient le 7 mai 1982,
  •  -1°C à Landivisiau le 7 mai 1979
  • -0,6°C à Lannion le 13 mai 2010
  • -0.9°C enregistré à Saint-Nazaire le 14 mai 1995 

 Ces chiffres nous montrent que l’intérieur des terres et le littoral nord peuvent encore être concernés par le gel jusqu’en première décade de mai, voire jusqu’en première quinzaine de mai.

Beaucoup plus ancien, le record de la gelée la plus tardive en Bretagne est attribué à la station de Rennes/Saint-Jacques où il a fait 0°C le 22 mai 1955 !

Ceci-dit, le 31 mai 2022 à 07h, la station amateur de Berné dans le Morbihan, dans la vallée du Scorff (108 mètres d’altitude) affichait -0.2°C !

Pour toutes ces raisons, le gel reste encore théoriquement possible quelques semaines. Les Saints de Glace (11 au 13 mai) sont souvent utilisés en guise de repère temporel. On estime qu’à partir de la mi-mai, le risque de gelées devient minime. Les jardiniers peuvent alors œuvrer sereinement…

Dans le contexte de réchauffement global, les gelées deviennent plus rares mais ne disparaissent pas. Leur fréquence annuelle diminue partout, les relevées le confirment.

La hausse globale des températures favorise une pousse plus précoces des végétaux qui en cas de survenue de gel au printemps deviennent plus vulnérables.

Cette situation peut faire des dégâts voire anéantir certaines cultures. Nous avons connu cette problématique en avril 2021 et avril 2022.

Écrit par Sébastien DECAUX, publié le 5 avril

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