MàJ 10h30 23-02-2018 : L’épisode de pollution se poursuit avec un maintien des hautes pressions sur la région malgré une baisse à  1017-1020 hPa contre 1025 hPa pour la journée de jeudi. Cette baisse des pressions favorise la diffusion des PM10 ( grosses particules ) dans l’atmosphère. On relève des concentrations moins élevées qu’hier. Elles sont comprises entre 40 et 60 µg/m³ sur l’est et légèrement inférieures à 40 µg/m³ sur les départements du Finistère et du Morbihan. Pour rappel, les seuils d’alerte sont atteints pour une concentration de 50 µg/m³.

Ce sont les plus petites particules qui devraient être problématique pour les prochains jours et en particulier durant le week-end. Les PM2.5 ( petites particules ) devraient largement atteindre les seuils critiques. En effet étant plus petites, ces particules pénètrent plus facilement dans l’organisme. Elles sont mises en cause dans l’augmentation du risque d’infarctus et d’AVC. Les vents de NE diffusent cette pollution qui vient directement du Bénélux, de la Pologne ou d’Allemagne jusqu’à nous mais uniquement dans les bases couches. On atteint pour cette journée de vendredi mais aussi pour le week-end des concentrations de 30 à 50 µg/m³. Les villes de Rennes, Nantes et St-Nazaire et St-Brieuc seront les plus exposées par la pollution.

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MàJ 18h 22-02-2018 : L'épisode de pollution s'annonce majeur très important car les particules fines devraient dépasser les seuils maximums de recommandation fixe à 50µg/m3 durant au moins six jours consécutifs. La pollution venant du Benelux, de la Pologne et également des bassins industriels de la Rhur en Allemagne devrait continuer de circuler dans un flux de nord-est durablement. Les conséquences s'annoncent importantes sur le plan sanitaire. Veuillez respecter quelques conseils sanitaires: 

·         En cas de pic de pollution, il faut limiter les activités physiques intenses (qui font respirer plus et plus vite), aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, a fortiori pour les personnes fragiles (enfants, parce que leurs poumons sont immatures et qu’ils respirent plus vite, personnes âgées, malades chroniques...).

·         Il faut éviter également  les promenades aux heures de pointe et aux abords des grands axes routiers.

·         Fermer les fenêtres ne sert à rien : les microparticules s'insinuent partout. Mieux vaut d'ailleurs continuer à aérer car cela permet de réduire la pollution de l'air se concentrant à l'intérieur des bâtiments (matériaux, peinture, produits d’entretien, tabac, appareils de combustion, cosmétiques, bougies parfumées …).

·         Les masques en papier sont inefficaces. Les seuls masques filtrants montrant une efficacité (relative) sont certains masques industriels, mais ils ne peuvent pas être portés toute la journée et moins encore par des personnes souffrant de pathologies respiratoires.

·         En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations), prenez conseil auprès de votre pharmacien ou consultez votre médecin. Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort.

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A la faveur de conditions anticycloniques, la qualité de l'air se dégrade nettement pour cette journée de jeudi. Les causes de cette pollution aux particules fines sont triples. D'une part, les hautes pressions qui plaquent les polluants dans les basses couches de l'atmosphère. D'autre part, les polluants en provenance de Pologne et de la Rhur en Allemagne qui dans un flux de nord-est se diffusent jusqu'en Europe de l'ouest et en France. L’anticyclone étant installé depuis hier, il n'aura fallu que 36 heures pour que cette pollution parvienne jusqu'à nous. Et enfin dans un troisième temps, les températures basses qui augmentent la production de polluants \"chauffant\" de types fumées de cheminée, chauffages diverses ou encore l'augmentation de la production d'électricité. Les hautes pressions accentuent et favorisent ces différents polluants dans une atmosphère déjà polluée.

Attention aux idées reçues, le vent ne brasse pas l'air car les particules sont suffisamment lourdes pour rester en suspension dans l'air. Une autre idée reçue, ce ne sont pas uniquement les diesels qui sont responsable de cette pollution. En effet, d'après un rapport du Centre Interprofessionnel technique d'étude de pollution atmosphérique ( Citepa ) qui date d'avril 2015, les particules fines ont pour origines 31% l'industrie, 30% les usages domestiques, 20% l'agriculture et 15% le diesel. 

En France, les seuils d'alerte sont atteints pour des mesures de 50 µg/m³